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Revue de Management et de Stratégie
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Pour libérer le potentiel de votre entreprise, questionnez sa raison d’être






L’innovation et la conquête de nouveaux marchés impliquent de réfléchir aux fondamentaux de l’entreprise, de distinguer l’ « être » du « faire ».



La raison d’être d’une entreprise est la véritable clé de voûte de son identité et de son périmètre d’action. Pourtant, nous observons que les dirigeants d’entreprise ont souvent du mal à la formuler clairement. Quelle en est la cause ? Une première réponse consisterait à dire qu’il n’y a pas une raison d’être mais plusieurs, telles que le développement économique du territoire, sa contribution sociale, sociétale ou environnementale. Mais comment s’articulent-elles entre elles ? Est-il possible de poursuivre plusieurs raisons d’être ?
 


Comme nous y invite Eckhart Tolle dans son ouvrage « Nouvelle Terre », il est intéressant de distinguer la raison d’être intérieure de la raison d’être extérieure. La première, primordiale, concerne l’ « être » alors que l’autre, secondaire, porte sur le « faire ». Or, la confusion est trop souvent de mise.
 


Un fabricant de machines à café vous dira en général spontanément que sa raison d’être est de concevoir et produire des machines de qualité et de les distribuer avec des consommables d’exception. Un agent de courtage en matières premières aromatiques pourra dire quant à lui qu’il achète et vend des matières pures et naturelles présentant une qualité olfactive maximale pour satisfaire les besoins de ses clients.

Est-ce satisfaisant ? Non, pour au moins deux motifs. Tout d’abord, formulées en l’état, ces raisons d’être ne distinguent en rien une entreprise de ses concurrentes actives dans le même domaine. Quoi de plus banal, en effet, pour une entreprise de production de machines à café que de déclarer concevoir, produire et vendre des machines de qualité ? Le deuxième motif, plus fondamental, est qu’en se focalisant sur le « faire », l’entreprise passe à côté de son essence profonde.
 


Lire la suite sur le site de la Harvard Business Review