AUTEURS
					 Fabrice ROTH, Professeur des Universités, IAE Lyon, Groupe de Recherche Finance Magellan 
   
Nicolas MENGUY, Consultant en stratégie, LFPC Group
   
Pour citer cet article:
   
ROTH F., MENGUY N., 2015, Etudier les enjeux et performance des concentrations de structures coopératives : une approche exploratoire, Revue de Management et de Stratégie, www.revue-rms.fr, VA Press.
			 Nicolas MENGUY, Consultant en stratégie, LFPC Group
Pour citer cet article:
ROTH F., MENGUY N., 2015, Etudier les enjeux et performance des concentrations de structures coopératives : une approche exploratoire, Revue de Management et de Stratégie, www.revue-rms.fr, VA Press.
Résumé & mots-clés
					 Résumé 
   
Depuis quelques années, l’essor de l’économie sociale et solidaire (ESS) est au centre des attentions. C’est particulièrement le cas en France, depuis que la loi dite « Hamon » du 31 juillet 2014, relative à l’ESS, a renforcé le statut des entreprises coopératives. En outre, celle-ci régit leurs conditions de rapprochement en instituant par exemple la possibilité « pour une société coopérative de demander son adhésion à un groupement existant ».
   
En effet, souvent présentées comme une alternative démocratique aux modèles de gouvernance traditionnels et à une financiarisation de l’économie souvent jugée excessive, les entreprises coopératives n’en sont pas moins soumises aux dures règles de la concurrence ou exposées aux aléas de la conjoncture.
   
Ainsi, fidèles à leurs valeurs mais loin de toute forme d’angélisme économique, les coopératives ont elles aussi recours aux rapprochements stratégiques pour mutualiser leurs moyens, accroître leur résilience et remporter des parts de marché.
   
Comme le démontre cette étude, les rapprochements stratégiques (fusions, acquisitions, alliances et partenariats) se généralisent dans le milieu coopératif, pour répondre à des enjeux de taille critique notamment. A la clé : 
     Mots-clés 
   
Coopératives, rapprochement, coopétition, stratégie, organisation, performance, fusions, acquisitions, alliances, partenariats
			 Depuis quelques années, l’essor de l’économie sociale et solidaire (ESS) est au centre des attentions. C’est particulièrement le cas en France, depuis que la loi dite « Hamon » du 31 juillet 2014, relative à l’ESS, a renforcé le statut des entreprises coopératives. En outre, celle-ci régit leurs conditions de rapprochement en instituant par exemple la possibilité « pour une société coopérative de demander son adhésion à un groupement existant ».
En effet, souvent présentées comme une alternative démocratique aux modèles de gouvernance traditionnels et à une financiarisation de l’économie souvent jugée excessive, les entreprises coopératives n’en sont pas moins soumises aux dures règles de la concurrence ou exposées aux aléas de la conjoncture.
Ainsi, fidèles à leurs valeurs mais loin de toute forme d’angélisme économique, les coopératives ont elles aussi recours aux rapprochements stratégiques pour mutualiser leurs moyens, accroître leur résilience et remporter des parts de marché.
Comme le démontre cette étude, les rapprochements stratégiques (fusions, acquisitions, alliances et partenariats) se généralisent dans le milieu coopératif, pour répondre à des enjeux de taille critique notamment. A la clé :
- un pouvoir de négociation fortement accru notamment vis-à-vis des fournisseurs (donc des économies d’échelle importantes),
 - une mutualisation des moyens (marketing, logistique, production, etc.),
 - dans certains cas, un renforcement des fonds propres,
 - et, in fine, des sauts de compétitivité très significatifs face à la concurrence et des revenus accrus pour les membres des coopératives concernées.
 
Coopératives, rapprochement, coopétition, stratégie, organisation, performance, fusions, acquisitions, alliances, partenariats



 
			 
 
				 Proposer une chronique Magazine
			 
 
					 
					 
					 
					 










					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 


